Georges BURGER

(1835-1882)

Président-Fondateur de la Mutuelle "La Fraternelle" (A.F.C.F.) aujourd'hui la MIF. La Mutuelle "La Fraternelle" est le lotisseur et constructeur de la cité jardins de Brétigny.

Le Président-Fondateur de la Mutuelle "La Fraternelle" (A.F.C.F.) aujourd'hui la MIF.

La Mutuelle "La Fraternelle" :
http://www.alsace-histoire.org/fr/notices-netdba/burger-georges-charles.html

BURGER Georges Charles Fondateur de l’Association fraternelle des employés et ouvriers des chemins de fer français (? Strasbourg 21.12.1835 † 22.4.1882).
Après des études à l’École normale, il s’engagea dans l’armée. Libéré avec le grade de sergent, il entra dans les chemins de fer. Ayant opté pour la France, il eut en 1879 l’idée de créer une caisse mutuelle de prévoyance. Cette association reçut l’autorisation ministérielle le 10.11.1880. Burger en fut le premier président.
Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français sous la direction de J. Maitron, 1964, p. 91.
https://www.histoiredebondy.fr/wp-content/uploads/2015/03/Bondy_N10.pdf (p45 4.1.1)

La Fraternelle
A côté des mesures patronales en matière d’aides financières, Georges Charles Bürger,cheminot alsacien (1835-1882) créa en 1880 l’Association Fraternelle des Ouvriers et Employésdes Chemins de Fer et Transports de France et d’Outre Mer, dite La Fraternelle. Il voulait « assurer aux sociétaires malades un secoursimmédiat, et aux sociétaires âgés une retraitehonorable ». Son association, reconnue d’utilitépublique en 1889, ajoute en 1897 une nouvelleactivité : offrir à ses sociétaires la possibilité defaire construire une maison à bon marché,initiative soutenue par les hommes politiques dont le but était aussi d’améliorer le sort des humbles et modestes travailleurs.
De nombreux bondynois, pas tous connus, profitèrent des aides de cette association, comme Monsieur Asbascher, qui devint propriétaire de sa maison, actuelle
Puis vint en 1909 la caisse d’assurance décès, et l’allocation de maternité pour les cheminotes, révolutionnaire pour l’époque, puis en 1910 les bourses d’études. En 1960, les prêts à la construction étaient toujours en vigueur*. Parmi les hommes politiques soutenant ces initiatives se trouvait Pierre Baudin (1863-1917) qui imposa en 1900, dès son arrivée au ministère des Travaux Publics, l’extension des cartes ouvrières aux employés, pour tous les revenus inférieurs à 2 000 francs et payant un impôt mobilier inférieur à 10 francs par an. On notera que la rue en limite de Noisy et Bondy porte le nom de Baudin sur les deux communes, choix significatif puisquel’on sait qu’elle mène tout droit au dépôt SNCF, précisément à l’économat, juste à coté dela rue Bürger, dont l’association acheta les terrains au début du XXe siècle pour les revendre par la suite à des cheminots.
*Depuis 1972, La Fraternelle et la Protection mutuelle ont fusionné pour former la Mutuelle Générale des Cheminots, qui ne propose plus ce type de prêt.

Précisions fournies par Colette Scheyder.

Merci également à Hervé Barthélémy et Henri Dropsy du CGC

Reding - 57
Sarrebourg - 57
Brétigny s/O - 91
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