Henri VINCENOT

(Dijon 1912 - Dijon 1985)

Né à Dijon en 1912, de vieille souche bourguignogne. Son grd père paternel, natif de Chateauneuf dans l'Auxois au coeur de la terre bourguignogne, de son état maréchal ferrant, fut le 1er des Vincenot a "se meler" à la grande aventure du chemin de fer. Le fils de celui-ci, dessinateur-projeteur de la voie, puis son petit fils, Henri Vincenot, après avoir "fait" l'école des HEC, entrent à la compagnie du PLM.

Remarqué par Roger Ferlet, alors directeur de La Vie du Rail, il deviendra pendant plus de vingt ans l'un des principaux collaborateurs de cette revue pour laquelle il signera les célèbres voyages du professeur Lorgnon, illustrés de ses propres croquis.

Dès 1952, découvert par Robert Kanters, il publie son premier roman chez Denoel, "Je fus un saint", suivi de "Walther, ce boche mon ami" en 1954. Puis en 1956 et 1958, "La Pie saoûle" et "Les Chevaliers du chaudron", réédités dans la collection "Relire", qui lui valent le prix Erckmann-Chartrian et dans lesquels il raconte l'épopée des premiers cheminots.

Il écrit ensuite : "Les Yeux en face des trous", "A Rebrousse poil", "La Princesse du rail" pour la télévision en 1969, "Le Sang de l'Atlas" en 1974. Dans tous ses romans, la Bourgogne est présente, mais jamais elle en le sera autant, jusqu'à "La Billebaude", que dans "Le Pape des escargots". C'est pour ce roman, paru en 1972, qu'Henri Vincenot obtient le prix Sully Olivier de Serres et c'est dans "Le Pape des escargots" qu'il donne sa vraie mesure.

Désormais, la Bourgogne possède deux héros immortels : La Gazette et Colas Greugnon.

Source : L'Age du Chemin de Fer, éditions DENOEL.


Petits-fils d'un maréchal-ferrant de Châteauneuf-en-Auxois qui devient ensuite mécanicien de locomotive à vapeur, fils de Charles Vincenot, dessinateur et peintre au talent académique qui est dessinateur-projeteur au P.L.M., Henri passe son enfance dans la région de Châteauneuf.
Diplômé de H.E.C., il fait son service militaire au Maroc, puis suit aux Beaux-Arts de Dijon des cours de dessin et de sculpture. Entré au chemin de fer à la gare de Louhans, il se fait remarquer par un article sur l'expédition des volailles bressanes qu'il illustre lui-même et devient journaliste à la Vie du Rail, où il fait aussi les dessins illustrant ses articles.
Il rédige des ouvrages historiques comme La vie quotidienne des paysans bourguignons au temps de Lamartine (1976), et des romans comme Le Pape des escargots ou la Billebaude, chroniques terriennes où Vincenot manifeste une nostalgie de la vie rustique d'autrefois.
Toujours attaché à la région de Châteauneuf, installé dans le village de Commarin, ce personnage plein de verve, à la silhouette pittoresque avec son costume de velours côtelé et son gilet brodé, conserve toujours une plume aussi alerte pour dessiner que pour écrire.
Ce Bourguignon de race et d'âme montre dans la Pie saoule en 1956, dans les Chevaliers du chaudron en 1958, les mutations provoquées en Bourgogne par la construction des premières voies ferrées au XIXème siècle. Dans Le Pape des escargots, le truculent vagabond prophète surnommé La Gazette entraîne le lecteur sur tous les hauts lieux de la Bourgogne, tandis que Gilbert, sculpteur inspiré, déçu par un bref passage à Paris, regagnant la terre de ses origines, apprend à déchiffrer le symbolisme secret des grands sanctuaires de Bourgogne.
En 1978, il publie La Billebaude. Vincenot crée ici une langue pimentée de termes dialectaux pour vagabonder (la billebaude, c'est la liberté d'aller à l'aventure) à travers ses souvenirs de jeunesse. Il dépeint sa région et évoque, avec tendresse et nostalgie, la vie rude et simple de ses grands-parents, sous un climat dur, dans un hameau presque perdu. Une sagesse toute terrienne s'exprime dans cet ouvrage.
En 1980, il publie Mémoires d'un enfant du rail

Source : http://dijoon.free.fr/vincenot.htm


Henri Vincenot
71 - Chagny
21 - Montbard
52 - Chalindrey
21 - Dijon
21 - Dijon
10 - Troyes
26 - Valence

 

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